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Quand elle a créé les Nouvelles Oratrices, l'objectif de Fanny Dufour était de former les femmes à la prise de parole en public. Mais aussi de « montrer que les femmes sont présentes partout ».
Pari gagné pour la deuxième fois avec cette nouvelle édition à Rennes de Visibles.
La soirée du 6 avril dernier a permis à une quinzaine de femmes de « raconter et de se raconter » sur scène devant un public nombreux, participatif et... pas toujours féminin !
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Pour clore le mois de mars dédié aux droits des femmes à Rennes, l'association l'ATEP et le club Soroptimist invitaient vendredi dernier à la MIR à réfléchir sur « l'intégrité physique et psychique des femmes et des filles ».
Le docteur Jean-Philippe Harlicot, gynécologue, a battu en brèche deux idées reçues assez partagées dans le public.
Non, les femmes excisées n'ont pas toutes ni l'envie ni le besoin de se faire réparer.
Oui, les matrones, responsables des excisions en Afrique de l'Ouest, sont des femmes capables de prendre conscience de la gravité de leurs actes et de se remettre en question pour le bien-être des femmes qu'elles accompagnent.
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C'est en pleine réflexion sur l'inscription du droit à l'IVG dans la constitution française et alors que ce droit pour les femmes est en débat dans nombre de pays du monde que la Bibliothèque des Champs Libres avait choisi en ce mois de mars d'inviter Lydie Porée.
L'archiviste, chercheuse en histoire, est venue parler des luttes féministes des années 70, luttes évidement marquées par le mouvement des femmes en faveur du droit à l'avortement.
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Filiz vient de Turquie et son texte parle de son prénom qui signifie « petite fleur qui vient d'éclore ». Elle dit encore d'elle qu'elle « oublie tous les problèmes » et qu'elle « aime les gens ».
Dans l'ambiance studieuse d'un local associatif, en cette veille de représentation publique, elle est venue comme les autres femmes, répéter son texte. D'un bout de la table à l'autre on s'interpelle en arabe ou en français, on s'encourage, on se conseille. Dans la pièce d'à côté, on répète en musique.
Depuis janvier, le projet Slam'O féminin pluriel, porté par Janice Denoual et Déclic Femmes, se construit jour après jour. Dans quelques heures, ces femmes migrantes diront à haute voix leurs propres mots dans une langue qu'elles apprennent peu à peu à apprivoiser.
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Lorsque le film se termine sur les images d'une jeune femme emportée par le rythme d'une musique de danse, lorsqu'on entend sa voix chanter « on est des guerrières », on se dit que si c’était une fiction on parlerait de happy end.
Comme il s'agit d'un film documentaire, on est un peu moins optimiste pour l'avenir de Chaylla.
Quelques jours plus tard, au téléphone, Clara Teper qui a co-réalisé le film, nous confirme que son héroïne a encore connu des heures sombres après la fin du tournage mais qu'aujourd'hui les choses semblent s'arranger.
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Amel Hadjadj a participé à la fondation du Journal Féministe Algérien et c'est bien en sa qualité de militante féministe qu'elle était invitée dernièrement à Rennes par l'association du Jumelage Rennes-Sétif.
L'occasion de découvrir que si les luttes pour les droits des femmes ne sont pas nouvelles en Algérie, les mouvements actuels sont plutôt actifs et les jeunes générations motivées.
Les revendications sont diverses sur de nombreuses questions de société, de l'abrogation du code de la famille à la question des violences ou encore au droit de vivre seule pour les femmes célibataires.
Pour Amel Hadjadj, « la société malgré son conservatisme avance plus vite que les lois ».
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