On les appelait les "mauvaises filles"
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C'étaient juste des filles qui n'avaient pas eu de chance souvent, nées dans des familles pauvres, avec des pères alcooliques ; des filles vulnérables qui faisaient de mauvaises rencontres et se retrouvaient enceintes, qui volaient parce qu'elles avaient faim...
Et les voilà accusées de vagabondage, de prostitution ; traitées de voleuses, vicieuses, hystériques. Au 19ème siècle, époque de la « correction paternelle » toute puissante et du Code Civil imaginé par Napoléon, c'est facile de se débarrasser de celles qui gênent. On les enferme dans des couvents où elles resteront privées de liberté jusqu'à leur majorité, à 21 ans.
A Rennes, le couvent/prison s'appelait Saint-Cyr. Les Filles Penchées, la pièce de Cécile Cayrel revient sur cette histoire, sur ces histoires.
Heureuses comme des filles d'Argenteuil
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Le film de Laïs Lancester n'est pas tout à fait un film comme un autre.
Jamais sorti en salle, J'suis pas malheureuse est un film de fin d'études que la jeune femme à mis plusieurs années à réaliser. A l'image, son groupe de copines d'Argenteuil, quelques filles que l'on voit hésiter ou non dans leurs choix de vie, affirmer ou pas leurs différences, exprimer leurs désirs aussi.
Ce qui pourrait sembler juste des souvenirs d'une bande de filles s'est finalement transformé en plus que ça.
Femmes qui exposent, femmes qui s'exposent
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Certaines sont demandeuses d'asile, d'autres sont accompagnées pour des problèmes de santé mentale, d'autres encore sont hébergées avec leurs enfants dans un foyer d'accueil.xc
Toutes ces femmes ont en commun leur vulnérabilité mais surtout la réalisation d'expositions qui, particulièrement en ce mois de mars, nous rappellent que les femmes peuvent dépasser leurs limites pour vivre ou survivre et qu'ensemble, elles sont capables d'aller très loin.
Mamans trop fortes
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« Je voudrais que mes enfants grandissent avec des récits de femmes » dira-t-elle au cours de la soirée.
Ses récits à elle, Gwénola Morizur les a d'abord diffusés sur les réseaux sociaux avant d'en faire une lecture musicale devenue désormais une lecture dessinée.
Sous ses mots et derrière les couleurs de Céline Ziwès se devine, au cours d'un spectacle tout en douceur, une Wonder Mama souvent fragile, parfois au bord de la rupture mais chaque jour un peu plus forte.
Aux archives, des femmes debout
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Elle s'appelait Angèle et écrivait de la poésie. D'autres s'appelaient Brigitte ou Marie-France et luttaient pour obtenir la légalisation de la contraception, leur reconnaissance en tant que femmes racisées ou de meilleures conditions de travail.
C'était la France des années 1970 et les femmes se mettaient debout.
Des parcours exposés aux archives départementales d'Ille et Vilaine qui ont choisi cette année de s'intéresser particulièrement à l'histoire des femmes, de leurs droits, de la conquête de ces droits et de leurs combats pour les faire reconnaître.